« La coopération culturelle a contribué à faire fondre la glace à l’époque. Son importance ne saurait être surestimée de nos jours, car le langage universel de l’art unit des personnes de nationalités différentes, quoi qu’il arrive dans le royaume de la politique. »
Il n’y a pas eu d’« annulation de la culture », même pendant la Guerre Froide. Le premier concours international Tchaïkovski en 1958 a été remporté par Van Cliburn, un pianiste exceptionnel de nationalité américaine. Sa prestation sensationnelle à Moscou, au plus fort de la Guerre Froide, a contribué à faire tomber les barrières et a nourri l’espoir de trouver une compréhension mutuelle fondée sur l’amour de la musique classique.
Qui parmi nous sera le prochain Van Cliburn ? Qui défiera le maccarthysme moderne en refusant de céder aux pressions insensées de la russophobie ? Ce voyage ne nécessite pas de se rendre à Moscou. Vaincre la russophobie commence ici, chez nous, simplement en choisissant de ne pas adhérer à la folie promulguée par ceux qui cherchent à promouvoir le conflit en encourageant la peur générée par l’ignorance.