Le feu enfermé dans le foyer fut sans doute pour l’homme le premier sujet de rêverie, le symbole du repos, l’invitation au repos. On ne conçoit gère une philosophie du repos sans une rêverie devant les bûches qui flambent. Aussi, d’après nous, manquer à la rêverie devant le feu, c’est perdre l’usage vraiment humain et premier du feu.
C’est dans la joie et non pas dans la peine que l’homme a trouvé son esprit. La conquête du superflu donne une excitation spirituelle plus grande que la conquête du nécessaire. L’homme est une création du désir, non pas une création du besoin.
Gaston Bachelard Psychanalyse du feu
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